Et me voici partie pour une toute nouvelle aventure. Bien que je reste sur le continent africain, c'est une totalement nouvelle expérience, avec une nouvelle culture, un nouveau travail et de nouvelles conditions de vie. Venir travailler à Kinshasa était mon choix et je ne le regrette pas. Pourtant, tout n'est pas facile ici. C'est peut-être aussi ce qui m'a attiré. Fini la liberté de voyager aux quatre coins du pays en voiture. Fini aussi les ballades en ville, le shopping, etc...Mais on trouve à Kinshasa pratiquement tout ce qu'il faut pour passer de bons moments. Kinshasa est réputée pour sa vie nocturne très animée, sa musique, ses danses, ses artistes. Quelques excursions dans le pays sont possibles, mais à des prix exorbitants. Faire ses courses est un peu un parcours du combattant, du moins pour moi, qui n'aime pas vraiment ces moments. Les prix des produits exportés sont indécents; un petit exemple: j'avais très envie d'un chou-fleur et lorsque j'ai calculé le prix, il était de 15$, je l'ai donc reposé.  Les yogourts exporté coûtent plus ou moins entre 2 et 4$. Kinshasa n'est pas pour rien la troisième ville la plus chère du monde. 

 

Quelques informations sur la ville. 

Appelée Léopoldville de 1881 à 1966, elle est la capitale et la plus grande ville de la république démocratique du Congo (RDC). Avec une population estimée en 2017 à 17'071'000 habitants sur une superficie de 9'965 km2, elle est la troisième ville la plus peuplée d'Afrique après le Caire et Lagos, et est également considérée comme la plus grande agglomération francophone du monde, ayant dépassé celle de Paris et figure parmi l'une des ville les plus peuplée au monde. Elle fait face à la capitale de la République du Congo, Brazzaville, de l'autre côté du fleuve Congo. Ce sont les deux capitales les plus proches au monde. 

 

J'évite de vous donner des informations sur la RDC, car en gros, je pense que tout le monde connaît un peu le parcours de ce pays, autrefois appelée Zaïre, son histoire politique mouvementée et qui continue à alimenter les médias, de plus en ce moment, à l'approche des élections tant attendues, du 23 décembre 2018, qui je l'espère se passeront dans le calme.

 

Je vous laisse maintenant apprendre à connaître un peu ma nouvelle aventure et j'espère vous transmettre un peu ma joie de découvrir ce nouveau pays.