SAO TOMÉ, 19.01.- 11.02.2019


Depuis longtemps sur ma liste de voyage à faire, j'ai enfin pu y aller. Avec un couple d'ami espagnol, connu en 2011 en Bolivie, nous avons passé 3 superbes semaines sur cette île merveilleuse.

 

 

Nous avons loué une voiture afin de nous sentir totalement libre. La Capitale, Sao Tome, est une ville charmante qui comprend encore de nombreux bâtiments de style colonial. Pour la plupart, ils sont dans un état assez piteux, mais cela donne un petit charme unique. 

Sans itinéraire spécifique, nous longeons la côte nord en nous arrêtant sur différentes plages, toutes aussi belles les unes que les autres.  

L'intérieur de l'île est parsemée d'ancienne roças (nom des anciennes plantations) devenues de petits villages. La pauvreté est frappante sur toute l'île. 

La nature est splendide, mais c'est désolant de voir à l'abandon toutes ces plantations de café et de cacao, qui faisait la richesse de l'île au temps de la colonie. Seules quelques bâtisses ont été rénovées et transformée en maison d'hôte ou restaurant.

Le Monte Café par exemple a été repris par deux jeunes de l'île qui ont repris la fabrication de café et ont quelques chambres d'hôtes et un bon restaurant. Ca fait plaisir de voir des jeunes prendre de telles initiatives.

Nous avons découvert les plages magnifiques du sud et visité l'île das Rolas où se trouve la marque de l'Equateur. 

 

Sao Tome est une découverte merveilleuse. J'ai adoré tout ce que j'ai vu, les habitants sont adorables, mais la pauvreté est vraiment très présente et l'on peu aller où l'on veut, on nous demande toujours quelque chose. Les habitants ne prennent aucune initiative de reprendre en main les plantations. Je sais bien que les colons portugais ont quittés l'île avec tout leur savoir faire et n'ont laissé aucune trace, aucun écrit sur la fabrication du café et du cacao, mais eux-mêmes ont également dû apprendre lorsqu'ils ont débarqués sur les îles. Ils ne sont quand même pas nés en sachant faire du café et du cacao. Les Sao Toméens ont l'avantage que les anciens de l'île ont travaillés pour les colons et donc, malgré le fait qu'ils n'aient jamais eu de poste à responsabilité, ont certainement acquis une certaine connaissance. 

C'est désolant de voir que quémander est pour eux la meilleure solution et surtout la moins astreignante.

Je n'ai malheureusement pas vu la deuxième île, celle de Principe et j'aimerais beaucoup y aller. Peut-être que j'en aurai l'occasion tant que je serai à Kinshasa. 


la beauté du noir-blanc